Paris, le 26 octobre 2021
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, discuté la semaine dernière en Séance publique, devrait permettre de mieux répondre aux enjeux de santé publique.
La poursuite de la mise en œuvre du Ségur de la santé, l’amélioration de l’accès aux soins et notamment aux soins psy, sont autant d’avancées qu’il s’agit de souligner. Parmi ces mesures, je salue le remboursement des séances chez la ou le psychologue, l’élargissement de la gratuité de la contraception à l’ensemble des femmes âgées de moins de 26 ans dès le 1er janvier 2022, qui permet aux femmes de mieux maîtriser leur santé sexuelle et reproductive, la généralisation de l’intermédiation pour le versement des pensions alimentaires ou encore celle des haltes addiction.
Les amendements que j’ai portés visaient à améliorer ces dispositions. J’ai ainsi proposé un soutien plus important en direction des sages-femmes via une revalorisation salariale à la hauteur des recommandations de l’IGAS, une évaluation du dispositif d’intermédiation pour le versement des pensions alimentaires, une protection des femmes dans les haltes santé addiction, ainsi qu’une extension de la la prise en charge de la contraception jusqu’à 30 ans, prise en compte de l’ensemble des dispositifs de contraception.
Le Gouvernement s’est engagé à publier un décret autorisant la téléconsultation dans le cadre d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Bénéfique durant le Covid, la téléconsultation est une solution face aux déserts médicaux.
Je regrette en revanche que l’examen trop précipité du texte n’ait permis de débattre suffisamment des sujets discutés.
J’ai voté pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2022. En deuxième lecture, je porterai à nouveau des amendements pour continuer à améliorer ce texte.
Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne
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