Paris, le 1er décembre 2021
C’est une étape importante dans le renforcement du droit à l’avortement qui a été franchie la nuit dernière.
Après plusieurs mois de mobilisation avec les associations, les professionnel.le.s de terrain et les parlementaires engagé.e.s, la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement a été adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, à une large majorité.
Même si l’on peut déplorer le maintien de la clause de conscience spécifique à l’avortement, je salue l’engagement des parlementaires qui ont permis l’adoption des autres avancées prévues dans le texte, et notamment :
- l’allongement du délai d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse ;
- la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer les IVG instrumentales ;
- la suppression du délai de réflexion de deux jours imposés suite à un entretien psychosocial ;
- la création d’un répertoire des professionnel.le.s et des structures pratiquant les IVG.
Cette proposition de loi est un texte transpartisan, elle appartient à toutes celles et tous ceux qui défendent le renforcement du droit à l’avortement. C’est un texte de progrès, soutenu par plus de 8 Français.e.s sur 10, par les professionnel.le.s de terrain et les associations engagées auprès des femmes qui souhaitent mettre fin à une grossesse.
Je reste mobilisée aux côtés des associations, des professionne.le.s de santé et des parlementaires engagé.e.s, et appelle le Gouvernement à inscrire, en responsabilité, ce texte à l’ordre du jour du Sénat, pour permettre à ces avancées d’être définitivement inscrites dans la loi avant la fin de la mandature.
Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne
Contact presse : Noémie Rollet, noemie.rollet.ag@clb-an.fr – 06 37 51 58 20