28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement
« N’oubliez pas qu’il suffira d’une crise politique économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question » : Simone de Beauvoir ne pouvait prévoir qu’une crise sanitaire serait le prétexte à tant d’attaques contre les droits des femmes et notamment celui de disposer de son corps, en France ou à l’international.
À l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, j’appelle le Gouvernement à enfin prendre ses responsabilités et s’engager résolument en faveur du droit à l’avortement pour toutes les femmes.
La proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement, soutenue par les acteurs et actrices de terrain, associations et professionnel.le.s, co-signée par près de 40 député.e.s, prévoit notamment d’allonger le délai d’IVG de 12 à 14 semaines, de permettre aux sages-femmes de pratiquer les IVG instrumentales et de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG qui en fait toujours un droit « à part ».
Ce texte fait les frais depuis plusieurs mois d’une obstruction de la droite parlementaire et est aujourd’hui bloqué dans la navette parlementaire. Pourtant, les avancées qu’il prévoit remportent l’adhésion de plus de 80% des Français.e.s. Pourtant, le Comité consultatif national d’éthique a levé les doutes qui pouvaient encore subsister pour certain.e.s. Pourtant, cette proposition de loi va dans le sens du progrès pour toutes les femmes.
Ma collègue Delphine Bagarry, membre du collectif Écologie Démocratie et Solidarité, posera, à l’occasion de cette journée internationale, une question au Gouvernement. Nous attendons qu’il prenne ses responsabilités et s’engage résolument en faveur de cette loi de progrès. Les Françaises et les Français l’attendent aussi.
Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne
Contact presse : Noémie Rollet, noemie.rollet.ag@clb-an.fr – 06 74 82 22 39